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Par Misslulle

  • MissLulle, Lulle pour les intimes
  • Petite et Fée-mère
(donc pas toujours dispo)
  • Petite et Fée-mère (donc pas toujours dispo)

Ce blog vit de tes commentaires mais en plus, si tu es gentil, il réalisera le fantasme caché de ta mère... Si ! 

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Peace Movement 2-noir

Psitttt... Je dois te dire...

Le contenu de ce blog n'est pas libre de droit, bien entendu.
Il représente un travail personnel (de qualité variable certes mais job tout de même) que je suis ravie de partager avec toi par ce biais.

22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 00:00

5679988588_708dd94fbe.jpgPlaignons les tourterelles qui ne baisent qu'au printemps (Ninon de Lenclos)

 

Mais en même temps, si elles pouvaient le faire silencieusement, ça m'arrangerait bien... Depuis un an, nous subissons un couple de ramiers ou autres trucs à plumes grisonnantes qui fricotent à gorges déployées sous, sur, à côté de nos fenêtres. Cette nuit, mauvaise comme je suis, j'ai craqué et tenté de les refroidir au verre à dents (vide, hein, suis pas trop trop méchante... Comment ça c'est pire !). Je les entends fuir à tire d'aile rassurée de ne pas à avoir à recommencer (il ne reste que le porte-savon) et heureuse de me lover de nouveau dans mon kig size. Et puis, le destin est vicieux et la nature se fout franchement de moi, ces zozios de malheur se relèchent le bec sous la fenêtre de mini teigne. Et là, ce n'est pas la même chose... C'est beaucouuuuup plus long.

 

C'est vicieux une tourterelle !

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 10:01

MissIncognitoNon mais là, j'en peux plus. Vraiment, j'ai la nausée des yeux et des oreilles. Papa, Maman, je change de prénom.

Déjà, à l'école, je trouvais ça nul. Il n'y avait aucune Marine dans tout le village, personne sur qui m'appuyer. Tandis que les Stéphanie, Claire, Virginie, Carole ne manquaient pas. Nous étions obligés d'usiter avec poésie les initiales du nom pour les identifier, ce qui rendait à peu près ça :
- Maman, je vais chez Carole.
- Carole P. ou Carole H. ?
- P.
- Rue du Lys ?
- Oui

Sauf que Carole P. et Carole H. habitaient la même rue, une en haut et l'autre en bas... C'est limité un enfant, ça ne pense pas à laisser plus simplement un numéro de téléphone (à 6 chiffres, la louze). Avec toutes ces initiales accolées, je me consolais d'être unique car Marine A. ouvrait d'autres portes aux bonnes blagues. Déjà à 6 ans, je me jurais de ne pas stigmatiser les futurs enfants que j'adopterai.

Et puis, au collège, je rencontrais ma première Marine. Seulement voilà, elle était magnifique ET intelligente... Chienne de Mère Nature ! Le syndrome du vilain petit canard me poursuivait. Elle ne semblait pas être sensible aux bons gros jeux de mots, elle ne paraissait même pas en être la cible et portait même des pulls bleu marine. Moi, aucune affinité ne semblait se déclarer avec mes gars et mes pompons de la Marine, je ne dépassais pas le stade de la haine enragée pour ce maudit prénom. Vous pouvez chercher d'autres Marine merveilleusement célèbres, il n'y en a pas (allez, je ne suis pas LDP, en voici une). Mais comme le destin est très joueur, les Marina... ne manquent pas ! Sadique !

Alors aujourd'hui, avec les prémices des présidentielles, autant vous dire que je ne VEUX plus m'appeler Marine. Je refuse. Si toi aussi, tu préfères disparaître à moitié améliorer ton aura, le lien est ici. Je lis mon prénom dans tous les journaux, je l'entends à la radio, sur les terrasses, et il est toujours attaché, acculé, rejeté ou vénéré (c'est selon, mais je vomis tout de même). Le week-end dernier ce fût même le sujet d'une bonne crise avec Lover. En tournée à PasCherLand, cet être insensible hurle mon prénom entre le jambon et les yaourts. Je ne réponds pas, je trace. Je vois bien les regards curieux des autres consommateurs qui cherchent aussi Marine. Second essai, je l'entends qui se rapproche, je continue de filer comme si de rien n'était. Trop tard, il me coince au virage. Mais t'es sourde ou quoi ? Et moi, furieuse, je lui réponds du tac au tac Je t'ai déjà demandé de ne plus m'appeler comme ça ! Call me Lana* maintenant. J'ai cru qu'il allait défaillir ou me coller une baigne pour me remettre les idées au clair. Je ne sais pas ce qui l'a retenu, mes coups de boule peut être.

Et puis, que dire des nouvelles petites Marine. Mes parents ne savaient pas, ils n'avaient pas internet et Jean-Marie ne remplissait pas encore les tabloïds. Mais les parents d'aujourd'hui ? Quelle est leur excuse ? Car, quand je vois déjà ces petits troublions qui frétillent d'idées géniales, j'essaie de vraiment positiver mais je n'y parviens pas. Je compatis.

Pour tout vous dire, je n'ose pas non plus commencer ce foutu régime, j'ai trop peur que la comparaison de poursuive. Finalement, c'est peut-être un bon jour pour aller chez le coiffeur, non ? Et si je me laissais pousser la barbe ?

 

* Lana, ce fut l'inspiration du moment mais si tu te sens inspiré(e)...

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 16:28

 

 

Je ne suis JAMAIS malade, je me moque régulièrement de Lover qui se tord de douleur avec cancer du cerveau (un rhume quoi), je booste les grumeaux de vitamines et de médocs pourris, je me lève la nuit pour les soigner (les trois, hein) et j'enquille mes journées tranquillement sans (trop)me plaindre. Mais... Mais aujourd'hui, je suis cassée, épuisée, enroulée dans mes diverses épaisseurs et j'attends que la fucking fièvre s'arrête. J'adore pas.

Cette journée me coûte. J'ai failli nous mettre dans le décorce matin en déposant l'ange chez Nounou. J'ai envoyé un texto d'excuseà l'école de SpiderLulu au lieu de mon collègue. Je me suis vautrée dans la salle d'attente du Doc en estropiant à moitié une mamie (raté !). J'ai voulu déjeuner et tout a brûlé dans la casserole. J'ai tout arrêté et me suis réconfortée en regardant Hercule Poirot. C'est la fin.

Et puis, d'un seul coup, je me suis souvenue que j'avais promis des billets les lundis. Merde. Déjà que mon Blogrank n'est pas au top (nul en fait)... J'avais préparé mes notes sur le concert de Joan Baez., repéré une jolie phrase de Ninon de Lenclos, mais tout me paraît inabordable, énorme et épuisant. Finalement, je préfère me plaindre. C'est plus rapide et plus court. Oui, ma fumisterie est au top tandis que mon moral et mon corps sont en berne. J'ai peur de la nuit et encore plus des examens demain. Je me sens seule, même dans ma tête, ce qui est loin d'être normal. Et puis, la nuit, personne ne me soigne, me console ou m'apporte à boire.

C'est horrible d'être malade, mais se sentir malade, vraiment j'adore pas. Evidemment, je pense à toutes les maladies graves que je n'ai pas (encore), à toutes ces personnes qui luttent au quotidien contre ces atteintes, donc je finis par me sentir minable en plus. Comme si grosse et conne ne suffisait pas. Vous voyez, finalement, j'ai raison d'attendre d'être au top pour écrire. Ce n'est pas de la fainéantise mais de la sagesse.

PS : J'ai remarqué aujourd'hui que pour rendre les blagues Carambar plus drôles, les marketeurs (vendus !) avaient ajouté sur l'emballage des sourires. Comme une notice. Il manque seulement la posologie.

PS 2 : Si tu as d'autres blagues, laisse-les-moi, j'en ai besoin.

 

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 13:50

DSCF0078

N'étant ni politologue ni sociologue vaillante et confirmée, je cherche, je découvre et je plonge infiniment dans une marée noire d'informations. Devant tant d'horreurs et d'absurdités, je me dis que j'ai dû louper un truc, mon intelligence ne s'est pas auto-déclenchée et je reste inquiète et seule devant mes écrans. 

Inondations, glissements de terrain, cyclones, tornades, typhons, séismes, tsunamis, incendies, fonte de glaciers et même des invasions de criquets... La Terre hurle, et pas seulement à l'autre bout de la planète. Il n'y a pas un seul continent épargné. Et ce n'est pas un effet de la mondialisation...

 

Comme si Mère Nature ne suffisait pas, on a tendance -nous les humains- à en rajouter encore une bonne louche, un bon paquet de crimes et de guerres. Ben c'est vrai, faudrait pas manquer ! On pourrait s'habituer à un temps de paix et de sérénité où chacun respecte l'autre pour la seule raison qu'il est né et que cela lui confère le droit de VIVRE.

Et puis, si on se lasse des petites monstruosités, on peut essayer le registre de la bêtise. Y'a un bon filon en ce moment en France. La 3e voie. La vague bleue Marine, tout en finasserie et en délicatesse pétiniste.

 

Alors je me demande comment garder confiance en l'avenir, celui que je devrais transmettre à mes enfants.

Comment leur expliquer que la Terre ne s'arrêtera pas de tourner pour attendre les retardataires et que c'est pour ça que nous devons leur tendre la main.

Comment leur faire comprendre que si tu ne prends pas ta dose de bonheur, c'est un un bonheur perdu. Parce qu' il y en a pour tout le monde. Des petits, des grands et des quotidiens. La seule difficulté étant de trouver les siens.

Comment soutenir leurs regards quand ils observent ma vie se tenir entre 4 murs, se rythmer aux échéanciers, tandis que je les pousse à découvrir le monde, à s'ouvrir. Que tu dois respecter ton prochain et que je crie "Connasse" à la blonde dégénérée de la 3e voie, qui se nomme comme moi par dessus le marché !

 

Pffff... C'est pas gagné, hein ?

Mais j'y réfléchirai demain. Aujourd'hui, c'est le printemps. Il reste deux jours avant qu'un nuage de césium 137 n'arrive en France et ne provoque aucun dommage sanitaire et environnemental (pour un peu, ils sauraient nous convaincre que c'est normal, voire totalement naturel...). Le ciel est toujours bleu, aucun immeuble ne flambe sous les frappes des rafales assurant la zone d'exclusion aérienne. Je n'attends pas le Big One et je mangerais équilibré ce soir.

 

"Je ne sais pas si tu vas faire beaucoup d'entrées avec un texte aussi déconne" qu'il me dit mon relecteur... Il a bon là... J'aurais peut être dû attendre un peu avant de vous déverser mes angoisses à la tronche ? Allez, vous reviendrez quand même ?

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 21:53

LedZepWoodstock.jpgPourquoi ne pas changer les musiques des veilleuses de nos loulous ? 

Des décennies que les mamans déambulent et bercent leur grumeau en écoutant les mêmes variations. Puisque je dois rester cinq minutes pour l'endormir (et c'est la version sans accroc), que j'en suis à 2 grumeaux et que le premier dormait (dort ?) peu, j'aime autant vous dire que je vomis Brahms aujourd'hui !

 

A la naissance du Loup, je le berçais sur Stairway to Heaven (Led Zeppelin). R A D I C A L  !!!  Sept minutes de bonheur pour nous deux et de doux rêves pour chacun. A lui, les gros seins chauds qui débordent de lait ; à moi, les solos de guitare, les souvenirs des concerts et la liste de ceux à prévoir.

 

Je propose donc de créer une veilleuse qui chantonnerait à notre chère progéniture un patrimoine légèrement actualisé :

- Stairway to heaven, Led Zep ;

- Somewhere over the rainbow, façon Iz ;

- Suzanne, Léonard Cohen ;

- Imagine, John Lennon ;

- Asimbonanga, Johnny Clegg ;

- Suzie Blue, Ben harper ;

- Les vacances au bord de la mer, Michel Jonasz ;

- La pluie fait de claquettes, Claude Nougaro ;

- La Javanaise, Serge Gainsbourg ;

- Marlène, Noir Désir. Stop, exemple à ne pas suivre ! 

C'est malsain ou pas de faire écouter du Noir Dés' aux minots ? Parce que, tout de même, c'est bon !

Comment faire découvrir le rock en éclipsant tout l'apport de ce groupe ? Note pour plus tard : apprendre à éluder ou inventer une histoire digne du Père-Noël.

 

Donc, tout ceci pour revendiquer d'autres bandes sonores sur ces machines à dormir... Avec notre patrimoine musical, laissez dormir Brahms et lâchez-vous ! Ou laissez nous faire...

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 10:30

"Et à la fin, Marc, il pleurait sans larmes."

Ce sont des mots et des douleurs que je ne souhaite à personne. Je n'ai jamais éprouvé cette peine immense, cette douleur qui vous accapare, qui vous bourre à outrance, qui vous meurtri et qui vous tue.
C'est pourtant ce qu'un petit homme de 5 ans a vécu, seul, dans la plus grande forêt de dos courbés.
Des dos qui mentent et qui se mentent. Devant sa propre mère, il est mort sous les coups d'une bête acharnée.
Sous les yeux de son frère aîné, un autre petit homme de 9 ans, qui n'aura plus de frère, qui n'a plus de mère, qui est seul et survivant.

Je ne comprends pas, je ne comprends rien.

Tant d'enfants souffrent chez des adultes qu'ils encombrent, tant d'adultes souffrent d'un vide sans enfant. C'est pourtant simple d'aimer un enfant, qui soit son sang ou recueilli, il vous donne toujours une continuité, une poursuite de soi et de notre amour. C'est beau un enfant qui aime.

5 ans ! C'est même pas 2000 jours.

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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 14:03

 

                                                                                                     

À bas les mégères décolorées pia-piaillant dans mes oreilles juste réveillées, et déjà transportées dans ce RER matinal. Ces affreuses inconnues au verbe haut et fort, à la langue vénimeuse et à l'haleine de cheval, hurlent et rient faussement. Ce qu'elles aiment c'est porter les regards des autres, qu'importent qu'ils soient neutres, fatigués ou amusés : ils sont pour elles, et elles ADORENT ! Elles s'en vétissent comme d'une robe merveilleuse et attractive. Répugnant. Beurk !
LesJurassiennes.JPG
À bas les appels téléphoniques des amoureux clandestins neutres, sans odeur et sans avenir. Ces êtres qui se glissent dans un nouveau costume de lover dès que la porte du RER se ferme. Le discours et le ton ne sont pas les mêmes qu'à la maison, les sourires et les regards non plus. Quel dommage ! Et si ceux qui restaient en souffraient ?

Stop aux attentats visuels. Finies les atteintes au bonheur.
De la simplicité, j'veux du bon et du pur ! De l'honnête, du vrai. De la vie et du vécu.

Je fonde le C.P.I. : Club des cérébrés purs et intemporels.

Non pas les cérébraux, trop abstrait pour le RER matinal... Que la vérité, la joie, la simplicité nous traquent jusqu'aux tréfonds de nos nombrils.

Chaque écart sera sévèrement réprimé par... Euh... Je n'ai pas encore d'idée pour les réprimandes mais pourquoi pas :
- 1 heure en tête à tête avec ma Grand-mère,
- 4 heures de lecture à voix haute de la Conjuration des Imbéciles,
- 1 journée avec ma Mère dans la bibliothèque de la Grande Loge...

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